L’hiver paysage
le lever des jours tardif
l’œil note au passage
de vieux arbres arrachés
leurs racines éperdues
surgissent des brumes
noires parmi le sol clair
au milieu de la rosée
qui recouvre tout
comme sous un voile
pointe vive la douleur
de ce qui n’est plus
de ce qui a chu
là tout près d’un jeune plant
et bien trop frêle son chant
Où vibrent les lignes
si noueuses et si belles
quelle leur musique?
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