Les volets sont clos
ils n’ouvriront plus les jours
à ceux qui vivaient
là leur vie près d’un verger
où des herbes folles croissent
l’été d’abandon
la solitude des arbres
est bien plus profonde
l’adret la colline
mélancolie du jardin
qu’importent le vent
l’hiver le gel les bourrasques
le monde où ils ne sont plus
ceux d’ici à la vie simple
eux qui veillaient de toujours.
Votre commentaire