on va jusque là
en soi sans laisser
rien aucune trace
sinon la poussière
que le vent emporte
— le monde a visage
à nu comme danse
la scène reprend abandonne déserte
referme ses ombres.
sans ombre portée.
on va jusque là
en soi sans laisser
rien aucune trace
sinon la poussière
que le vent emporte
— le monde a visage
à nu comme danse
la scène reprend abandonne déserte
referme ses ombres.
sans ombre portée.
9 novembre 2016 at 18 h 11 min
un soleil pousse nos ombres hors de soi