ce sont des soirs nus
au loin de la mémoire
la terre sèche craque
des mains portent sans fin
ceux que laisse ici
cela qui a vécu
on n’est plus qu’une écorce
dont le vent seul joue enfin
de soi disparaître
ce sont des soirs nus
au loin de la mémoire
la terre sèche craque
des mains portent sans fin
ceux que laisse ici
cela qui a vécu
on n’est plus qu’une écorce
dont le vent seul joue enfin
de soi disparaître
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