la ville et la nuit
on va et le corps
debout sur le vide
ne voit que des rues
désertes sans nom
et puis ces fantômes
dont on est aussi
— errance d’où là où tombe
ce rien comme pierre
la ville et la nuit
on va et le corps
debout sur le vide
ne voit que des rues
désertes sans nom
et puis ces fantômes
dont on est aussi
— errance d’où là où tombe
ce rien comme pierre
29 mars 2020 at 16 h 18 min
ces fantômes dont nous sommes aussi,
errants, passants,
passeurs parfois
bien éphémères
29 mars 2020 at 16 h 24 min
merci à vous, chère Huê