on va le sommeil
chaque pas demeure
ce creux sur la terre
que le vent efface
une brume d’être
sèche comme l’encre
la poussière même
qu’un récit déploie
lève sur les eaux
on va le sommeil
chaque pas demeure
ce creux sur la terre
que le vent efface
une brume d’être
sèche comme l’encre
la poussière même
qu’un récit déploie
lève sur les eaux
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