ici de lentes vagues
on vient retrouver souffle
où toute route cesse
ce ne sont que des friches
hautes sous les soleils
les yeux se font plus clairs
d’aller parmi rien d’être
seuls — delà les lisières
sans bruit froissent les herbes
ici de lentes vagues
on vient retrouver souffle
où toute route cesse
ce ne sont que des friches
hautes sous les soleils
les yeux se font plus clairs
d’aller parmi rien d’être
seuls — delà les lisières
sans bruit froissent les herbes
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