de loin en loin la lande
et dire ne peut-être
que ce peu laissé là
à la merci des ombres
quoi reste de la pierre
demeure d’arbres pauvres
l’absence d’être efface
quel souffle ne soulève
la forme transparente
de chaque feuille mortepas à pas en grain fin
soit la trace des souffles
un sable sous le vent
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