sonne 1

les yeux brûlent — ce voile
comme de larmes crie
devant le temps désert
et le vide déjà

parmi l’abattis mêle
la mémoire et le mot
guerre de bétons morts
mais plus loin quoi entend

cela qui hurle ici
et ne veut pas un dire
sans noms sans chairs sans corps

et c’est toujours cette ombre
une faux à la main
qui passe dans l’hiver


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