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ici dansent les ombres
les feuillages murmurent
comme devant la cendre
le feu même s’incline


les yeux se sont ouverts
un pan secret de rêve
les yeux se sont ouverts
un autre de l’obscur
éclaire chaque mot

il n’y a rien delà
le souffle au creux de l’aube
et la rosée des jours

cela pour seule voix
on va parmi le monde
outre tout le silence


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