ce temps que sont nos vies

ridules sur les eaux
vives encore au fond
de l’immense nuit même

infime et seul passage

les figures du rêve
s’abîment comme brillent
les lucioles d’un soir

on traverse le fleuve

d’infinies cataractes
pulsent dans les pupilles
l’univers noir multiple

recueille l’infini.


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