l’été vient finir ici
dans les arbres la couleur
dore ce que le soleil
est venu brûler — le temps
et l’orage mêle vain
la fureur sans frein des vents
à la pluie qui cingle au sang
chaque veine du terrestre
le sable ne retient rien
de ce que la roche éboule
sans fin dans sa propre chute
et puisque le jour revient
on rallume un pauvre feu
au coeur fragile de vivre
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