la parole qu’on entend
là juste dessous les herbes
être toujours de silence
cela n’est rien mais demeure
la fabrique du pierrier
s’écoule au long de la digue
et les abeilles bourdonnent
devant la ruche brisée
l’eau mêle à nouveau au chant
le filé de ce que songe
le fleuve auquel tout se noue
le regard s’arrête un temps
où des branches brisées gisent
— le fracas du vent absent
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