on sait l’aube déjà
comme proche de soi
l’air éveille le dormeur
à le toucher dans son geste
le rêve ne cesse pas
d’être celui sans mémoire
un peu de ses espaces
mêle le jour à sa brume
et la demeure de nuit
retrouve pas à pas l’ombre
son cristal dedans la pierre
derrière les murs un feu
brûle depuis l’âtre noir
la vie nue qui continue
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