on chemine sous les arbres
et le pas rejoint les souffles
la forêt d’après l’averse
respire se remémore
l’antique delta d’eaux claires
où s’enchevêtrent les frênes
aux saules dessous les chênes
les taillis lentement dansent
la lumière vive du jour tourne
et le cri du faucon haut
passe l’ombre qu’il transperce
plus loin dans les prés l’ouvert
reprend pas à pas figureau un monde deçà le temps
12 septembre 2022
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