ce sont des jours vides creux
après tout le temps n’est rien
entends ici comme un air
neuf reprend la forme ancienne
le souffle continue d’être
alors que la couleur même
se perd avant de tomber
comme exaltée d’elle même
la vie toujours perpétue
le son du vent dans les branches
le chant du ruisseau bruit bas
au creux de la main ces ciels
un lieu où venir puiser
la seule eau précaire et claire
qui soit pérenne
au creux de la main ces ciels


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