sonne_19

on sait la décrue de l’an
l’infime avancée des astres
peu à peu a ouvert tout
l’automne à l’orbe des ciels
et chaque jour recommence
l’empan plus vaste d’Orion
dans la forêt du nocturne
les voix peu à peu se taisent
les feuillages bruissent sous
le vent qui devient sonore
arpège parmi les bois
la dormance des futaies
laisse vibrer la lumière
sous le vol des migrateurs
et puis un grand cri s’emporte
où l’on entend un galop


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