la forêt peu à peu plus
diffuse dessous les ombres
l’espace de futaies hautes
vient rejoindre tout l’ouvert
et l’odeur d’humus humide
se mêle enfin aux passées
de grandes bêtes absentes
recluses on ne sait où
mais les sentes qui divergent
pour aller plus loin se perdre
vont comme dire est exil
le souffle atteint au se fait silence
de toujours ici l’image
comme de soi les ciels vides
9 octobre 2022
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