sonne_26

ce rien dont on se saisit
sans pourquoi comme mémoire
dire encore et toujours l’aube
alors que le soir s’étend
là d’où la nuit peu à peu
constelle l’horizon clair
on entend un bruit de source
et coulent tous les silences
la rosée demeure dense
là où sont ces herbes pauvres
tout un monde prend dessein
et le pas découvre un lieu
où danse sans frein un chant la forme
sauvage et sans nom toujours


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