frm_28

la voie droite s’est perdue
parmi l’écart de lumière
et la chaleur du sous bois
les choses sont trop profuses
un seul instant ce qui est
équilibre le moment
où le temps pour les riens cesse
demeure seul un passage
chacun des pas vient se perdre
et poursuivre quelle quête
dans l’odeur des terres noires
la vanité de quoi songe
soi et l’absence et le chant
l’été qui n’en finit pas


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