frm_31

seul le geste pour ne rien
perdre — de ce qu’ouvre le au monde
reste tout un impensé
le sable accueille le pas
et puis l’efface le vent
comme si toute lumière
était celle que le songe
nomme ici pour toucher terre
des ombres frôlent un peu
la limite de la nuit
mais le fleuve continue
passe un méandre puis l’autre
— ici plus rien n’est que l’aube
rien ne dissipe la brume
ici plus rien n’est que l’aube


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