c’est au plus noir de l’an le fleuve
terrible et fauve toujours
désormais il est le disparu
l’obscur le recouvre
en un méandre plus sombre
— il n’y a rien autre
ni gué ni passeur ni barque
rien autre que le fleuve
la nuit est un chant d’étoiles crépite d’étoiles
Votre commentaire