en_allées 18

le geste de ces statues
si vivant d’être
à jamais au principe
un souffle disparu
désormais nul passant
pour voir ici cela
qui les parcourt — une foudre
frappe et les fend de part en part
les visages ne sont plus
qu’un sable contrebas
et rien ne recueille
le bruit sourd de ce qui tombe
ni le cri des oiseaux
ni le vent qui emporte tout


Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

%d blogueurs aiment cette page :