en allée_ 52

c’est nuit
et le gel mord
le visage se fige
sous le vent
on marche plus vite
comme le jour court
ici — les astres toujours
songent les desseins irréels
dessinent les songes
mais les lointains
et de la nuit et de l’hiver
mais les lointains
prennent pour demeure
l’intangible
que seule l’aube parfois
touche


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