en allées_ 56

on va et le pas danse
de revenir aux lieux hauts
laissés aux seuls souffles
et aux ciels plus noirs d’être
ce seul lointain qui pourtant
s’amenuise sans espoir
rédime encore le songe
que rêve le corps conscient
le vent ici achève
sa course sans fin sinon
de venir rompre les arbres
et les bois secs que rien
ne saurait plus sauver
sinon le feu après l’été


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