en allées_62

ici une friche pauvre
mêlée de sables
et d’herbes sèches drues
on songe la lumière
après la crue d’hiver
et les eaux bleues des fleuves
filent leur cours intangible
sous des ciels curieux et vides
le sable demeure sans traces
çà et là de grands oiseaux noirs
crient et puis s’envolent vers
l’abri de branchages hauts
on entend que le vent passe
dans l’absence de couleur



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