en allées_65

c’est au droit de la crête
juste devant la lisière
la route empierrée se perd
à trop traverser de terres
le ciel plus noir et plus dense
des nuits constellées
prend ici corps et visage
aux racines du songe
les astres semblent plus proches
que cela même qu’on touche
mais bientôt le vent glacial
d’encore l’hiver brûle
les mains peu à peu
l’aube éveille un pur regard


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