le jour couleur de bitume
de l’une à l’autre saison
quelle lueur haute l’aube
la vie va à s’inventer
ici c’est une rosée
et là un simple brin d’herbe
puis vient le gel violent
insensé qui fige et fauche
l’instant à même la main
cesse le vivant n’est plus
qu’une eau lointaine et sa nuit
une encre obscure lancée
sur la toile que les astres
délavent jour après jour.


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