en allées_84

quelques reflets passent
ici depuis le fleuve
le cours du temps s’érode
comme rive de sable
on va des chemins suspendus
sur quel abime
presque sans jamais savoir
les nombres ni l’étendue
l’éblouie devant soi
seule
comme un monde se défait
et laisse ça et là
quelques bouts de verre brisés
que le soleil fait briller


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