en allées _ 89

derrière le fer forgé
les mots et la main existent
on soigne le songe des roses
sous l’ombre d’un olivier
et ce plus loin avant
des bourgeons — perles vertes
qui se prennent partout
au bout des branchages
l’odeur de la pleine terre
qui renaît de soi
envoûte le souffle de qui
passe le gué
et demeure sans un mot
là où murmure le temps


Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

%d blogueurs aiment cette page :