en allées _90

on est saisi d’abord
par l’averse et les grands vents
qui la portent et la mènent
ici et là
le regard se trouble
au creux des bitumes
et les yeux pleurent
aveuglés par l’éblouie
— quels ces miroirs de peu
précaires et tremblés
bleus brillants
sur toute la boue du monde
— les flaques
en tombées de ciels


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