en allées_103

ce rien comme seul seuil
ce qu’écoutent les mondes
vire et vole et chante en corps
sous une aile vive
la joie de toujours
être ici part du vivant
souffle à même le passage
des temps que les jours rythment
une goutte de pluie tremble
et tombe pour autre lointain
le peu où demeurer
ce feuillage la feuille neuve qu’on ne sait
ni dire ni nommer
bruit la musique de l’averse


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