en allées_104

depuis cet ici
clos derrière des haies
le temps en soi reflue
au seul cri du coucou
c’est un ailleurs qui revient
comme le font des vagues
l’une ouvre et enroule l’autre
sans jamais se retourner
et puis un insecte passe
proche qui bourdonne dans l’air
sur la rivière les ombres
où les oiseaux viennent boire
on voit qu’ils ont écrit
mais quelles phrases sur le sable


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