en allées_104

une aube dans les prés
les graminées sont hautes
déjà le temps avance
vers soi
les jours
emmêlent comme sans
brume ombres et lumières
juste là — où l’on regarde
et dans chacune des ornières
un feu de lumière brûle
la rétine de qui passe
de l’une à l’autre flaque
c’est encore le monde
les reflets que l’on traverse


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