sur le mur –rien
rien qui ne soit
— le bleu défait
du temps — intact.
Archives de Catégorie: parcelles
mobiles errants — 126
un lilas
jardin pauvre
le lilas
sans objet
l’aube un don
où le soir
sur le temps
à venir
est de la pierre une stèle couleur
à venir
l’autre fleur.
mobiles errants –121
le V. » inconnaître »
d’entre chaque
souffle où est
juste aller encore loin
comme_un autre
intervalle
au silence
la béance tout immense
devient seuil
d’inconnaître.
mobiles errants — 120
l’été laisse
entrer bas
quoi constelle tout un ciel
une odeur
comme pluie
une flaque
et la nuit
devant– juste
lumineuse.
mobiles errants — 119
la tombée du jour
encore ce pas
où le jour retombe
comme_un seuil
— et toujours la roche pierre
sur s le sol plus pauvretoute l’étendue —
en poussière
on va rejoindre quoi rejoint — l’amont
appelle un ouvert un au silence
inconnu.
mobiles errants — 116
comme_un l’autre parler d’aube
qu’attise le vent
le poème chaque voix
ou est-ce le feu est d’avoir
été toucher d’ombres
comme_un sable
où est reconnaître le geste demeure
qu’importe
où est reconnaître
soi qui songe.
mobiles errants –115
ici encore
mais le passage //le pas neufle pas inscrit
loin en-allé
le grain des voix
reconnu — autre
parmi les arbres heures terres
quoi chante ouvert
— le un nombre clair —
le vent vient bruire..
est ce silence
blancs
des pas des voix tous
froids — et nus — et blancs
ici dans le jour
froid et nu et blanc
perdus — comme si
toute direction
était abolie
toute direction
— le sens égaré
à ses labyrinthes
et l’absurde le plus nu seul vide
à régner ici
et respirer même
on vient on s’en va
il n’y a rien autre
scellé au vivant.
sinon cela seul.
breuils
la friche durcie
ses breuils défeuillés
des éclats de pierre
la terre alluviale
un hiver entier
amorce ses gels
et toutes les eaux
vont se figer là
et de cela — quelle araire
— ici le — un sillon
vient fendre — le fleuve rompt rompre le fleuve les eaux
la Nuit sans aucune
mesure n’est plus
constellée aux que jetée de souffles vents. que d’elle.
sans filet 176
d’un bloc le breuil
c’est affleurement
de ruines la ronce
déchire le vide
bleu — les fruits seront
couleur de ce sang
enchevêtré.