au bout de l’abrupt
où la roche cesse
un éclair absent
le haut vol des ombres
le bruit sourd des chutes
et la branche morte
et rien pour entendre
la chaleur déserte du vent
d’encore l’été.
au bout de l’abrupt
où la roche cesse
un éclair absent
le haut vol des ombres
le bruit sourd des chutes
et la branche morte
et rien pour entendre
la chaleur déserte du vent
d’encore l’été.
on n’entend plus quequoi entend la nuit
le vent et sa main
démesurée nue
à courber ployer les arbres
jusqu’au point où rompre
dessine le fleuve
lui loin comme absent cela.
d’un autre simple geste
— sans regret l’heure l’ombre
et le geste uns
chaque — mais quelle main
ouvre trace la Nuit.
la roche du vent
aride de sel
l’estran loin désert
brille tout aride de sel
l‘estuaire est nu
un — quel rêve un songe a laissé
ici des quelques pas d’oiseaux.
la main s »est ouverte
— le monde se tient
delà toute tâche
— un rideau d’averse
referme le jour.
rompue plus nette singulière
soit la parole
d’aller elle toute une contre elle
comme là — corde corps.
l’averse d’été
dans et sur le matin doux
l’averse d’été
le vide encore des ruesévidente et claire
— la ville où vivre respire.
obscurcie — par quoi?
le pouls contrebas
et le souffle ouvert libre tout
ouverton va
— la cognée du cœur
continue l’œuvrer
mais versoù mène
cela qui là bat
— le silence est — un dire
tout l’autre.
avant reprises:
la cognée du cœur
toute sous les yeux
ouverts
le pouls contrebas
et le souffle entier
mais vers
l’un qui est anime
l’inconnu entier où bat
quelle ombre quel autre.
sous sur les herbes hautes
l’été — un surcroît
jaunes blés d’étés
l’ombre mouvante
de connaître — une eau
peut-être plus claire
sous un le feuillage
— la source tangible
écoute le fait naître tout simple
d’ un chant léger.
comme_un l’autre parler d’aube
qu’attise le vent
le poème chaque voix
ou est-ce le feu est d’avoir
été toucher d’ombres
comme_un sable
où est reconnaître le geste demeure
qu’importe
où est reconnaître
soi qui songe.