…en espace public, et que ça commence à devenir très agaçant. Donc…
1/ intérieur / extérieur.
2/ bureaux & déchets terminaux:
…en espace public, et que ça commence à devenir très agaçant. Donc…
1/ intérieur / extérieur.
2/ bureaux & déchets terminaux:
ni chute ni rêve
pas même un orage
rien
rythmer le pas bref
sur la roche nue
proche
le souffle répond
encore.
de la voûte nocturne
sans augure le vers
bascule au seuil et coupe
la muraille est sans ombre
la fabrique sans fin
on voit ici et là
des signes dans la pierre
à quoi la main reprend
une voix sans visage.
d’un bloc le breuil
c’est affleurement
de ruines la ronce
déchire le vide
bleu — les fruits seront
couleur de ce sang
enchevêtré.
jamais
le souffle calme
n’est nuit
sans qu’il ne rompe
d’un jour
creux de rien tu
parcours
l’amont de sable
tu vas
autour s’élague et c’est refaire
pour ce autour
silence
le pas premier [le geste seul]
rien autre.
le rideau va tomber
s’est-il jamais levé
toute forme perçue
n’est-elle que d’autre ombre
tu sais que cette voix
l’épure de quel cri
perpétue tous les feux
pour un instant encore
la rampe instable que
tu franchis de ne pas
tomber chuter de tout ton corps quel côté
de ce reste dresse un mur impassible
plutôt n’y pense pas
vas peins jusqu’à ce souffle.
cela va tourbillonne
heurte
à la rive nocturne
soit la béance
l’attente
entre deux trilles
le silence
le jardin dort
un merle
le jour appelle
décante — le regard
passe
au fleuve autre limon.
vois les reflets retournent
l’arrête de basalte
dont on a fait la place
devant un porche rouge
les heures vont verser
l’une après l’autre étoile
à la nuit obsidienne
qui n’est pas ton absence
vois parmi toute l’ombre
c’est une baie immense
où va un pas d’enfant
il s’est inventé là
au moment de ton doute
— tu le croyais perdu.
et plus rien de tangible
qui ne soit de ces jours
cela qui n’est pas de
parole vient à bruire
pourquoi cette image toujours
c’est voir dans le vent
la bourrasque
et là soudain plus près
une feuille
d’être retournée blanche
arrachée
peut-être sera-t-elle
au lointain
le jouet d’un enfant
dont la main
pourra faire merveille
de sa chute
une barque laissée au fleuve
le plein été devant
n’aura pas été autre
que passage du vent
mais l’orage intouché.
chose nue dans la strate d’aube
aucune autre laisse de souffle
reste sur la rive
passe
l’étale blanche
juste
parmi le bleu
que cela respire
sinon celle inscrite aux renverses
un creux parmi tout l’incertain.