Archives de Catégorie: Sans filet

photographie interdite

…en espace public, et que ça commence à devenir très agaçant. Donc…

1/ intérieur / extérieur.

2/ bureaux & déchets terminaux:

OLYMPUS DIGITAL CAMERAOLYMPUS DIGITAL CAMERA


sans filet 178

ni chute ni rêve
pas même un orage

rien

rythmer  le pas bref
sur la roche nue

proche

le souffle répond

encore.


sans filet 177

de la voûte nocturne

sans augure le vers
bascule au seuil et coupe
la muraille est sans ombre

la fabrique sans fin

on voit ici et là
des signes dans la pierre
à quoi la main reprend

une voix sans visage.


sans filet 176

d’un bloc le breuil

c’est affleurement
de ruines la ronce
déchire le vide
bleu — les fruits seront
couleur de ce sang

enchevêtré.


XLVIII- fonds noirs – interstices perdus

jamais
le souffle calme
n’est nuit
sans qu’il ne rompe

d’un jour
creux de rien tu
parcours
l’amont de sable

tu vas
autour s’élague                     et c’est refaire
pour ce                                   autour

silence
le pas premier                       [le geste seul]
rien autre.


fonds noirs XXIII- interstices perdus.

le rideau va tomber
s’est-il jamais levé
toute forme perçue
n’est-elle que d’autre ombre

tu sais que cette voix
l’épure de quel cri
perpétue tous les feux
pour un instant encore

la rampe instable que
tu franchis de ne pas
tomber chuter de tout  ton corps quel côté

de ce reste dresse un mur impassible
plutôt n’y pense pas
vas peins jusqu’à ce souffle.


sans filet 175

cela va tourbillonne
heurte
à la rive nocturne

soit la béance

l’attente

entre deux trilles

le silence

le jardin dort

un merle

le jour appelle

décante —  le regard
passe
au fleuve autre limon.


fonds noirs XXII – interstices perdus

vois les reflets retournent
l’arrête de basalte
dont on a fait la place
devant un porche rouge

les heures vont verser
l’une après l’autre étoile
à la nuit obsidienne
qui n’est pas ton absence

vois parmi toute l’ombre
c’est une baie immense
où va un pas d’enfant

il s’est inventé là
au moment de ton doute
— tu le croyais perdu.


sans filet 173 / III.7 sco(r/l)ie7

et plus rien de tangible
qui ne soit de ces jours

cela qui n’est pas de
parole vient à bruire

pourquoi cette image toujours

   c’est voir dans le vent
la bourrasque
   et là soudain plus près
une feuille
d’être retournée blanche

arrachée

   peut-être sera-t-elle
au lointain
   le jouet d’un enfant
dont la main
   pourra faire merveille
de sa chute

une barque laissée au fleuve

le plein été devant
n’aura pas été autre

que passage du vent
mais l’orage intouché.


III.3 sco(r/l)ie 3

chose nue dans la strate d’aube
aucune autre laisse de souffle

reste sur la rive

passe

l’étale blanche

juste

parmi le bleu

que cela respire

sinon celle inscrite aux renverses
un creux parmi tout l’incertain.