le fleuve est sans visage
on entend comme il va
l’impassible devant
flue sans fin à jamais
par quoi il flue devant
on passe dans l’obscur
de méandre en méandre
la terre disparaît
seuls demeurent les ciels
des nuits soudain plus froides
le fleuve est sans visage
on entend comme il va
l’impassible devant
flue sans fin à jamais
par quoi il flue devant
on passe dans l’obscur
de méandre en méandre
la terre disparaît
seuls demeurent les ciels
des nuits soudain plus froides
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