Archives de Catégorie: parcelles

a_symétrie — 122

passages
sous les voûtes d’aube
ce jeu de brumes
d’un chemin l’autre

pour que par quoi le jour passe soit
intangible
la croisée d’erre calme
parmi l’herbe haute folle

la nue
et les eaux apaisées
parmi l’herbe haute folle
à toute fin

la lune d’encore l’été.

 


varia 2

et plus loin
on est on
passe quoi
de ce vide
qui se brise

sous le pas
cela cède
un silence
comme_un gouffre
gouffre ouvert
sans un bruit
et plus rien.


varia — 1

quelle nuit
tombée nue
dans le jour
disparu

et la voix le pas
parmi tout
qui s’étrange
amuïe
ce qui -ne serait elle n’est
qu’un sommeil.


hors — 26

ce serait
dans l’allée
comme une eau

à l’étale
sur le calme

assourdie
sous les arbres
sa lumière

quoi bascule

et la pluie
multiplie
les reflets

sans image. et les flaques.

 


mobiles errants 140 [[formes de peu — 34]]

des pavés et entre eux

une grille

l’herbe pauvre qu’a laissée

la parole

dans la ville au hasard

s’est ouverte.


bloc/vers — 26

la roche du vent
aride de sel
l’estran loin désert
brille tout aride de sel
l‘estuaire est nu
unquel rêve un songe a laissé
ici des quelques pas d’oiseaux.


blocs/vers 23

les rameaux le vent
la ramure nue
cela elle semble une ombre
qui bouge plus proche
— l’étendue des eaux
— au perdu des terres
le un gué s’est ouvert.  phréatique.


bloc/vers — 17

sous seuils  — le vent d’été
la roche de mer
— une eau immobile
jette sans pourquoi
l’œil est —  sa brûlure sans ombre
le reflet absent
nu à sa brûlure
un ce quel cristal de sel.


bloc/vers –14

on a laissé tout
sans savoir — et rien
plus même une trace
et encore un sinon quelque — un pas
ici sans rivage.


mobiles errants — 136

variante 1:

l’entre-deux distant
éloigne le pas
et le pas s’éloigne

plus humble encore
aux souffles clairs

tout l’immense ciel
le tremblé des flaques
à rejoindre quoi

la Nuit prodigue

à rejoindre quoi
un quel feu disparaît
tout l’immense ciel

d’impermanent
delà le
un lit de sable.

 

______________________________

l’entre-deux distant
éloigne le pas
et le pas s’éloigne

plus humble encore
aux souffles clairs

à rejoindre quoi
un quel feu disparaît
tout l’immense ciel

la Nuit prodigue

tout l’immense ciel
le tremblé des flaques
à rejoindre quoi

d’impermanent
delà le
un lit de sable.