ciel blanc
bas sans
même un
banc
hors-gel
la brume
l’ici
blanc
peut être
ce laps
absent
vide.
ciel blanc
bas sans
même un
banc
hors-gel
la brume
l’ici
blanc
peut être
ce laps
absent
vide.
au bout de l’abrupt
où la roche cesse
un éclair absent
le haut vol des ombres
le bruit sourd des chutes
et la branche morte
et rien pour entendre
la chaleur déserte du vent
d’encore l’été.
delà toute terre — une
la reverdie des arbres
caresse approche appose la ses racines
— au firmament l’immense
et l’entaille sereine plus claire
par où va vient toute nuit.
l’aube délaissée
comme accroche l’air
— une autre musique
à jamais ouverte donnée.
accorde la sa Nuit.
le pouls contrebas
et le souffle ouvert libre tout
ouverton va
— la cognée du cœur
continue l’œuvrer
mais versoù mène
cela qui là bat
— le silence est — un dire
tout l’autre.
avant reprises:
la cognée du cœur
toute sous les yeux
ouverts
le pouls contrebas
et le souffle entier
mais vers
l’un qui est anime
l’inconnu entier où bat
quelle ombre quel autre.
des signes
— sans nom
ces lignes
— on a
un fil
de quel
vécu
fleuve un
plus loin
ici.
l’herbe haute
inclinée
sans abords passage
et le vent
sans un appel
un — quelque songe
qui rechigne
échevèle
où la faux
s’achemine.
que laisse ici
l’ombre du temps
l’ une eau
cette une poussière
d’elle a déjà
opaque
recouvert tout
de qui passait
ici.
sans jamais
démentir
la nuit crible
sous les arbres
tout l’abrupt la falaise
les étoiles
une allée
incendiée
et l’aurore.
dans la lumière une
et la chaleur sèche
des formes passants vontquoi se déploie
des pas perdus
s’évertue
le vent tourbillonne une brume monte
sur les herbes hautes
leur seule viesous le seul jour
qu’est ici cela
— la poussière d’être
— qu’est ici cela
avant la faux.