Archives de Catégorie: Sans filet

(im)mobiles errants — 147

ciel blanc
bas sans
même un

banc

hors-gel
la brume
l’ici

blanc

peut être
ce laps
absent

vide.


mobiles errants — 137

au bout de l’abrupt
où la roche cesse

un éclair absent

le haut vol des ombres
le bruit sourd des chutes

et la branche morte

et rien pour entendre
la chaleur déserte  du vent

d’encore l’été.

 


blocs/vers 6

delà toute terre —  une
la reverdie des arbres
caresse approche appose la ses racines
— au firmament l’immense
et l’entaille sereine plus claire
par où va vient toute nuit.


blocs/vers 1

l’aube délaissée
comme accroche l’air
— une autre musique
à jamais ouverte  donnée.
accorde la sa Nuit.


mobiles errants — 130

le pouls contrebas
et le souffle ouvert libre tout

ouvert
on va

— la cognée du cœur
continue l’œuvrer

mais vers
où mène

cela qui là bat
— le silence est  — un dire

tout l’autre.

 

 

avant reprises:
la cognée du cœur
toute sous les yeux

ouverts

le pouls contrebas
et le souffle entier

mais vers

l’un qui est anime
l’inconnu entier où bat

quelle ombre quel autre.

 

 


mobiles errants — 125 (riens)

des signes
— sans nom
ces lignes

— on a

un fil
de quel

vécu

fleuve un
plus loin

ici.


riens — 34

l’herbe haute
inclinée

sans abords passage

et le vent
sans un appel

un — quelque songe

qui rechigne
échevèle
où la faux

s’achemine.


mobiles errants –115

que laisse ici
l’ombre du temps

l’ une eau

cette une poussière
d’elle a déjà

opaque

recouvert tout
de qui passait

ici.


mobiles errants — 113

sans jamais
démentir

la nuit crible

sous les arbres
tout  l’abrupt la falaise

les étoiles

une allée
incendiée

et l’aurore.


riens — 25

dans la lumière une
et la chaleur sèche

des formes passants vont
des pas perdus
quoi se déploie s’évertue

le vent tourbillonne une brume monte
sur les herbes hautes

leur seule vie
sous le seul jour

qu’est ici cela
— la poussière d’être
— qu’est ici cela

avant la faux.