frm_21

quel songe dessus la digue
vient à suivre les soleils
que l’eau du fleuve reflète
d’une vague courte à l’autre
l’ombre des galets éclipse
pour un temps le vent plus froid
sans que jamais rien n’arrête
la course des équinoxes
toujours à se perdre ici
la fin d’encore l’été
brûle les derniers feuillages
il semble qu’ici on touche
la limite des couleurs
un cri qu’il faudra abstraire


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